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Désiré Chagrin (Frère Martin de Jésus)
178x
Désiré
Chagrin n'est pas vraiment un horloger d'édifice, mais un frère de la Doctrine
Chrétienne qui a réalisé une dizaine horloges pour les maisons de sa
congrégation.
Il est né à Sergenoz en 1741. A 16 ans, il devint frère de la Doctrine
Chrétienne sous le nom de Martin de Jésus.
« Sans avoir effectué le moindre apprentissage en horlogerie, il construisit
différentes horloges pour les maisons de sa confrérie à Paris, Rouen, Troyes,
Reims, Dieppe, Avignon, Saint-Yon, Melun, Angers et Maréville. [A0028, cité
par C0018] »
Il mourut à Laon en 1812 [B0008].
Horloge
de Désiré Chagrin de 1782 [E672,
source C0018],
sonnant les quarts à coup double, les heures et les
avant-quarts.
(Cliquer sur
l'image pour l'agrandir) |
Dans l'horloge ci-contre, comme dans celle ci-dessous, les
trois corps de rouage sont placés dans un plan vertical. « Le bâti
ainsi que les roues sont en laiton. Le rouage de mouvement ne comporte
qu'une seule roue à engrenage ainsi que la roue d'échappement de 21
cm. de diamètre, laquelle actionne une ancre Graham à fort recul. Le
pendule, dont la tige en bois a 10 mm. d'épaisseur, 75 à 100 mm. de
large et environ 16 m. de long, décrit une simple oscillation en
environ quatre secondes. La lentille, en laiton, est creuse et mesure 45
cm. de diamètre sur 13,5 cm. d'épaisseur. Le pendule traverse les
trois étages ainsi que le rez-de-chaussée du bâtiment et, afin que
ses oscillations ne puissent être dérangées, on l'a entouré d'une
immense gaine en bois qui traverse également les locaux dans tous les
étages. Un dispositif, qui allongeait ou raccourcissait automatiquement
la tige du pendule, faisait marcher l'horloge d'après le temps vrai,
mais actuellement ce mécanisme est dapareillé. Le chaperon de la
sonnerie des heures porte l'inscription : " Un Frère des Ecoles
Chrétiennes m'a faite 1782, à Angers." [C0018] »
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