Nous n'avons pratiquement aucune information sur cet horloger nantais du milieu du XIXe siècle.
Pour l'exposition universelle de 1855, il expose un petit régulateur ainsi qu'une « horloge publique avec échappement particulier » [A0033]. Le rapporteur note à son propos que « la sonnerie des quarts remonte le mouvement proprement dit. Cette disposition ne nous paraît pas nouvelle en tant que but. Nous remarquons aussi un peu de complication dans son échappement » [A0013].
De plus, Ch. Hirt semble avoir fait quelques recherches sur l'horlogerie. Ainsi, dans son ouvrage sur l'horlogerie de 1850, Callaud note : « M. Wagner a construit des horloges dont l'échappement donnait l'impulsion au pendule au moyen de petits poids soutenus par des chaines, et qui se posaient alternativement sur l'une et l'autre extrémité d'un levier. M. Hirt, habitant de notre ville, a fait un régulateur, dont l'échappement à force constante, donne l'impulsion d'une manière à peu près analogue [A0033]. »
Le dictionnaire Tardy le mentionne aussi comme ayant exposé en 1851 et 1861 des horloges de clochers, mais nous n'en avons pas d'autres traces [B0008].
Sur le plan technique, l'horloge que nous pouvons voir sur les photos ci-jointes, est d'une complexité supérieure à la moyenne : le châssis, les ralentisseurs à ailettes, les chevilles de levée des marteaux, le cadran de contrôle à l'horizontale sur le dessus de l'horloge, l'axe du mouvement qui fait un tour en 6 heures, les détentes, tout semble peu orthodoxe et très complexe ! Une complexité non nécessaire qui explique peut-être que Hirt n'ait pas percé ?