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L'extraordinaire épopée de Morbier et MorezRetour Menu Principal - Suivant
Cependant, leur activité principale consiste à fabriquer des horloges comtoises, également appelées des Morbiers ou des Morez par les connaisseurs. Des milliers de comtoises sont produites, jusqu'à plus de 100 000 par an vers 1850. Cette industrie tout à fait particulière, s'appuie non seulement sur un important réseau de fournisseurs de matières premières, de revendeurs, etc., mais également sur un ensemble de paysans-horlogers habitants sur les plateaux alentours. Ceux-ci tiraient leurs revenus d'une pluriactivité rendue nécessaire d'une part par les hivers rigoureux des montagnes, et d'autre part par la croissance démographique qui engendrait une pression sur la taille des parcelles de terre. C'est donc dans ce contexte tout à fait particulier que s'est développée à Morbier et Morez, tout d'abord une production de clous (du XVIIIe à 1840 environ), puis d'horloges comtoises (1820 - 1880) et enfin de montures de lunettes (1860 - 1914). Trois vagues d'industrialisation successives démontrant l'extraordinaire dynamisme et adaptabilité des habitants de cette région. Pour mieux comprendre cette épopée, nous vous proposons d'aborder successivement les points suivants: Le début de ce parcours doit beaucoup à la remarquable thèse de Jean-Marc Olivier, Société Rurale et industrialisation douce : Morez (Jura) (1780 - 1914), Université Lumière Lyon II, 1998 [C0006]. Cette thèse est reprise dans un livre Des clous, des horloges et des lunettes - Les campagnards moréziens en industrie (1780 - 1914), paru en 2004 [C0029]. L'on pourra également se référer aux différentes pages consacrées aux principaux acteurs de cette épopée. En particulier, pour ce qui est des fabricants d'horloges d'édifice :
Pour ce qui est des établisseurs, nous avons quelques pages sur : Retour Menu Principal - Suivant
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Dernière mise à jour de cette page : 11/12/2010